Dans ce nouveau roman de Jean-François Duriez, l’action se déroule principalement sur l’île de Groix face à Lorient. Voici une intrigue d’anticipation qui va à l’encontre du phénomène actuel de la montée des eaux due au réchauffement climatique. Un beau matin de juin, la mer ne remonte pas, elle descend très lentement mais inexorablement, perturbant la vie des insulaires que localement on se plait à nommer  « Greks ».
 
C’est avant tout une déclaration d’amour à Groix et ses habitants. Paysages idylliques, petites criques jalousement préservées, l’élégance d’une végétation variée. Le caractère bien trempé des groisillons qui possèdent la rudesse de la lande balayée par les vents. Sur une île, on ne
triche pas.
 
La mer en se retirant dévoile des vestiges qui pourraient suggérer une nouvelle interprétation de l’étymologie du nom « Groix ». Elle laisse aussi apparaître des traits de caractères jusque-là insoupçonnés des différents protagonistes.
 
Cinq personnages principaux se détachent durant cet inquiétant phénomène. Sur la palette de cette peinture insulaire nous avons bien cinq nuances de Greks, d’autres couleurs viennent iriser ce tableau.
 
Roman à tiroirs, il faut des clés pour les ouvrir. On y découvre ce que chacun y range à sa façon, ses souvenirs, son vécu, ses états d’âme et ses amours.